Covid-19 : le secteur de l’hôtellerie essuie de grandes pertes en Corse
Le covid-19 a secoué plusieurs secteurs dans le monde entier, dont celui de l’hôtellerie. En Corse, les hôtels qui ont pris le risque de rester ouverts durant l’année 2020, n’ont pas été épargnés avec notamment des pertes de 40 à 50%.
Les grandes pertes subies en 2020
Les entreprises d’hôtellerie qui ont pu résister à la terreur imposée par cette crise ne sont pas nombreuses. Cependant, une poignée d’hôtels s’organise pour limiter les dégâts, comme l’Ibis Style d’Ajaccio. Ce combat n’est pas resté sans dommages sur la clientèle et les finances de l’entreprise. Fadoua Maarifa, directeur de l’hôtel affirme : « 2020 a été une année catastrophique. Le bilan est désastreux. Il fait même peur. Avec des pertes de l’ordre de 57%, l’avenir est incertain ».
Les mesures socio-sanitaires prises ne favorisaient aucune entreprise qui entend réaliser des profits. La plupart des chefs de ces sociétés corses ont affirmé qu’ils ont passé une année cauchemardesque.
Plusieurs villes Corse ont fait les frais de cette crise sanitaire. Dans la région bastiaise, les gérants des structures hôtelières ont réalisé des pertes colossales, comme le confirme Justine, réceptionniste du Lido Marana » à Furiani. Dans une interview accordée à France Bleu, elle dit « le bilan est négatif, presque 50% de perte sur l’année (…) On a fait avec…En tout cas, on a fait le max pour satisfaire au mieux nos clients ».
La plus grande difficulté est que le virus s’est imposé très longtemps. Pour tenir dans les charges fixes les entreprises hôtelières étaient contraintes d’écourter le contrat de travail de plusieurs employés.
L’année blanche dans les hôtels Corse
La covid-19 a eu raison de toute économie, même celle en Corse. L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (UMIH Corse) a évalué l’épilogue de la crise de l’an 2020 en Corse. Le résultat est loin d’être reluisant, puisque les pertes financières sont évaluées à plus de 50 %, la perte de la clientèle n’ayant même pas été prise en compte.
Beaucoup d’entreprises se sont retrouvées dans l’obligation de fermer leurs portes pour défaut de clients. Étant une confédération syndicale, les ténors de l’UMIH ont milité pour demander aux gouvernants corses de mettre en place un plan de sauvegarde économique spécifique.
Crédit Photo : ©Radio France – Patrick Rossi